Viva la vida 🐸

La newsletter 0% boring. 0% greenwashing. 100% utile. 🔥

mai 24, 2024

Hello 👋 Bienvenue dans l’édition #22 de Nouvelle Empreinte ! Nous sommes 4 486 ici alors 4 486 mercis !

Bienvenue dans la newsletter qui célèbre le vivant. On décortique le pourquoi du comment d’un sujet en particulier lié au climat ou à la biodiversité, et ça sans prise de tête.

Cette semaine, c’est la semaine de la biodiversité, la grande oubliée. On parle beaucoup du climat, des émissions de gaz à effet de serre et tant mieux ! Mais le climat n’est rien sans la biodiversité, ils fonctionnent même ensemble. Et pourtant, on en parle très peu. J’ai donc décidé de dédier cette newsletter à la biodiversité : une édition spéciale où tu découvriras un monde merveilleux, à préserver.

👉 Mes garanties : 0% boring. 0% greenwashing. 100% utile. C’est parti ?

Bonne lecture !

Au menu :

🌞 Les good news du moment

🍄 10 Fun Facts sur la nature

📚 Book club engagé

Les good news du moment 🌞

🚲 + 1 000km de voie cyclables d’ici 2030 en Gironde : déjà sur le podium des meilleurs départements français en termes d’itinéraires cyclables, le département de la Gironde prévoit la construction de 1 000 km de voies cyclables supplémentaires d’ici à 2030, dans un réseau « cohérent et continu dans les campagnes notamment, mais aussi les secteurs périurbains souvent moins dotés ».

🐰 Le bien-être animal inscrit dans la Constitution belge : la Belgique oblige désormais à tenir compte des impacts de toute nouvelle décision sur les animaux. Un paragraphe vient alors compléter l’article 7 bis consacré à la politique générale du royaume : « Dans l’exercice de leurs compétences respectives, l’Etat fédéral, les communautés et les régions veillent à la protection et au bien-être des animaux en tant qu’êtres sensibles. » On dit bravo les voisins !

🐸 L’association Noé nous sensibilise à la préservation de la biodiversité : en cette semaine de la biodiversité, l’asso Noé, engagée pour la préservation du vivant, a lancé une campagne de sensibilisation afin de nous rappeler l’importance de la biodiversité, souvent oubliée au profit du climat. Reminder : l’un ne fonctionne pas sans l’autre.

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🍄 10 Fun Facts sur la nature

- La dernière va te surprendre -

#1 - Les excréments des baleines aident à lutter contre le réchauffement climatique.

Sérieux on parle de 💩 là ?

Figure-toi que la matière fécale des grandes baleines fertilise les océans en nutriments, ce qui stimule la croissance des phytoplanctons. Ces petits machins nous sont indispensables, en plus d’être à la base de la chaîne alimentaire, les phytoplanctons garantissent la captation de carbone par l’océan.

#2 - Il y aurait plus d’organismes vivants dans une cuillère à café prélevée du sol qu’il n’y a d’individus sur Terre.

Notre sol grouille de vie ! C’est pour dire, le sol abrite 75% de la biomasse présente sur Terre : acariens, champignons, bactéries et autres multitudes de bestioles y cohabitent. C’est toute une « société » qui se trouve sous nos pieds. Ces espèces nous font bien moins rêver que les baleines, mais elles remplissent des fonctions vitales pour la planète.

L’instant définition
Biomasse = la biomasse est la matière organique d'origine végétale, animale, bactérienne ou fongique, utilisable comme source d'énergie.

#3 - Le chant des oiseaux amplifie la croissance des végétaux.

Selon la recherche de la société Canna, les plantes réagissent aux vibrations provoquées par les tonalités aigües comme la musique ou le chant des oiseaux.

Ces vibrations favorisent l’ouverture des stomates, petits pores essentiels à la vie des plantes, situés à la surface des feuilles, ce qui augmente les échanges gazeux entre les plantes et l’air.

Mais attention, n’emmène pas tes plantes en soirée techno ! En forçant une plante à garder ses stomates ouverts, elle risque de se déshydrater. Une enquête menée par l’Université de Goenka en Inde a établi que la musique classique favorise la croissance et la germination des plantes, alors que des musiques moins apaisantes les entravent.

#4 - Les fourmis pèsent plus lourd que les humains.

Le poids combiné des 100 000 milliards de fourmis sur la planète est supérieur à celui de tous les êtres humains.

On a recensé 13 000 espèces de fourmis, mais on suppose qu’il y en a bien plus ! De plus, les fourmis ont une organisation sociale complexe divisée en castes d'individus : reines, princesses, ouvrières et guerrières… Je parie que vous ne verrez plus les fourmis comme avant.

#5 - Les arbres se défendent.

En cas de menace, les arbres savent se protéger subtilement en inondant leurs feuilles de substances chimiques appelées phénoliques, ce qui contribue à dissuader tout ravageur susceptible de nuire à l'arbre.

Ils possèdent aussi des processus de protection qui les aident à se protéger contre les maladies, tout comme notre système immunitaire !

#6 - Les arbres s’envoient des messages de sagesse.

Non seulement, ils savent se défendre, mais en plus ils se parlent ! En effet, les arbres communiquent par le biais d’un réseau sous terrain appelé le “World Wide Wood” composé de racines et de champignons.

Ces champignons sont composés d’hyphes, des filaments très fins qui deviennent visibles une fois entrelacés et forment le mycélium. Ce dernier colonise les racines des arbres environnants et finit par relier différentes espèces les unes aux autres, formant un grand réseau.

Maladies, températures, périodes de sécheresse ou de froid… Les arbres anciens transmettent leur expérience aux futures générations pour augmenter leur capacité de résistance aux stress futurs.

Grand-mère Feuillage de Pocahantas serait-elle inspirée de faits réels ?

#7 - Les orques possèdent des dialectes régionaux…

Ces cétacés possèdent des dialectes régionaux selon les zones géographiques qu’ils fréquentent. Les éthologues ont découvert des « clans acoustiques » dans lesquels les orques émettent des sons identiques uniquement au sein de leur groupe. En effet, les orques ont la capacité de s’imiter entre elles, avec un langage très élaboré.

Elles sauraient également capable d’apprendre le langage des dauphins avec lesquels elles cohabitent en imitant parfaitement leurs sons, comme les cliquetis ou les sifflements.

PS : je vous confirme, on dit bien “une orque”.

#8 - Les champignons seraient plus proches des animaux que des plantes.

Les champignons sont hétérotrophes, c’est-à-dire qu’ils se nourrissent de matière organique puisée dans leur milieu, comme les animaux. Alors que les plantes, elles, sont autotrophes, ce qui signifie qu'elles sont capables de produire leur propre nourriture grâce au processus de photosynthèse.

Les champignons ressemblent donc davantage aux animaux d’un point de vue biologique.

#9 - Le scarabée bousier taureau peut tirer 1 141 fois son poids.

Certes, ce scarabée a un nom à coucher dehors, mais c’est une vraie marmule. C’est l’équivalent d’une personne de 70 kg tractant 80 tonnes.

Cette faculté lui permet de collecter les matières fécales, dont il se nourrit, pour former des boules qu’il roule jusqu’à son antre afin de se restaurer en toute tranquillité.

(La revoilà avec ses histoires de 💩… Cette newsletter devient douteuse…)

#10 - L'odeur de l'herbe fraîchement coupée est un signal de détresse.

Selon les botanistes, ce que nous sentons en réalité est un signal d'alarme émis par les plantes coupées. Les phéromones émises par l'herbe fraîchement tondue sont appelées "volatiles de feuilles vertes". Cela suggère que les plantes utilisent ces volatiles comme un système d'alerte, informant les autres plantes des menaces potentielles.

Et elles auraient bien raison… Lorsque nous passons la tondeuse, c’est un vrai carnage. Tout comme dans le sol, la pelouse regroupe tout un écosystème très vivant : insectes et pollinisateurs, lézards, amphibiens et petits mammifères. Sans le savoir, passer un coup de tondeuse, c’est priver ces espèces de nourriture et ainsi créer un vrai désert. Vous avez déjà remarqué que l’herbe jaunissait rapidement l’été ?

La vie partout nous donne des conseils pour entretenir notre jardin sans lui faire de mal :

(et si t’as pas de jardin, tu connais peut-être quelqu’un à qui ça pourrait servir ?)

La tonte raisonnée : on laisse une partie de la pelouse à l'état sauvage en créant des allées ou des coins bucoliques par exemple.
Remonter le niveau de la tondeuse de 10 cm pour éviter de couper au ras du sol. Cela permet de conserver un habitat pour les insectes et également de garder l’humidité dans le sol, donc moins de chance d’avoir un gazon cramé cet été !

Hey, petite question pour toi fidèle lecteur.

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📚 Book club engagé

Le monde du silence gueule et il aurait bien raison. Cette BD imagine les habitants de l’océan qui se rebellant contre l’exploitation de leur habitat. Un plaidoyer écologique plein d'humour, mais tout aussi dénonciateur de l’impact de l’Homme sur un monde qui n’est plus silencieux depuis longtemps.

Si cette newsletter t’a plu, le meilleur moyen de me soutenir est en la partageant autour de toi ! 😊

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