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Avatar de LEJAILLE

Bonjour,

J'ai lu avec intĂ©rĂȘt votre newsletter (et j'ai appris des choses) mais je reste un peu mal Ă  l'aise de la prĂ©sentation d'Hectarea comme si c'Ă©tait LA solution, l'unique proposition qui existait pour "reconnecter les citoyens et les agriculteurs". En effet, d'autres structure existent avec le mĂȘme type d'ambition (et je suis d'accord que la diversitĂ© est toujours intĂ©ressante), notamment Terre de Liens, qui propose d'acheter des terres agricoles via l'Ă©pargne citoyenne.

Je connais bien le milieu agricole et son fontionnement Ă©tant moi-mĂȘme agricultrice (sur une ferme Terre de Liens) et en regardant rapidement ce que propose Hectarea, je peux vous dire dĂ©jĂ  que le pourcentage de rentabilitĂ© qu'ils proposent me semble louche de 1er abord: le prix du "fermage" est encadrĂ© par la loi et l'Ă©volution de l'indice du prix du fermage est en dessous de 5% par an.

Par ailleurs, Hectarea dĂ©fend une agriculture "Ă©co-responsable", je suis dĂ©solĂ©e de vous dire que cela n'existe pas vraiment, sans label reconnu, on ne connait pas exactement les pratiques menĂ©es par l'agriculteur (et c'est trĂšs diffĂ©rent d'un agriculteur Ă  l'autre! Je me rappelle d'un producteur de kiwi qui se disait "agrocĂ©cologique" mais qui bourrait ses kiwis de pesticides via l'eau d'irrigation). Aujourd'hui seul le label AB permet d'ĂȘtre sĂ»r des pratiques agricoles durables (mĂȘme si le label AB est loin d'ĂȘtre parfait et largement critiquable). Donc parler d'agriculture "Ă©co-responsable" ou d'agroĂ©cologie, C'EST du greenwashing!

Voilà, quelques eclaircissements qui mériteraient plus amples explications (que je suis disposée à donner!) mais qui me laisse un goût de "j'ai plus trop confiance" dans votre newsletter du coup.

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Avatar de Ludovic JOUAN

Il est aussi important d'investir dans des débouchés. Aujourd'hui, nous ne manquons pas d'agriculteurs en Bio, mais nous manquons avant tout de consommateurs. Créer des débouchés est essentiel. Favoriser le local, de saison et bio dans les cantines, dans les services publics, dans la restauration serait un premier pas. Nous pouvons aussi inciter les citoyens en les sensibilisant à une alimentation durable, en ouvrant des magasins associatifs avec des prix plus abordables


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