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Hello đ Bienvenue dans lâĂ©dition #24 de Nouvelle Empreinte ! Nous sommes 4 512 ici alors 4 512 mercis !
Bienvenue dans la newsletter qui cĂ©lĂšbre le vivant. Chaque vendredi, je vous invite dans une Ă©dition qui tentera de vous expliquer le pourquoi du comment dâun sujet en particulier liĂ© au climat ou Ă la biodiversitĂ©, sans prise de tĂȘte.
Bonne lecture !
đ Mes garanties : 0% boring. 0% greenwashing. 100% utile. Câest parti ?
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đâ Les good news du moment
đ± Investir dans la pierre la terre
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đâ Les good news du moment
đ§Ș Polluants Ă©ternels : le SĂ©nat vote lâinterdiction des PFAS. Cette proposition de loi vise Ă restreindre la fabrication et la vente de produits contenant des PFAS - aka les polluants Ă©ternels. DĂšs 2026, interdiction de fabriquer, dâimporter, dâexporter et de vendre certains produits contenant des PFAS : cosmĂ©tiques, fart (pour les sports de glisse) et les textiles dâhabillement. Le texte prĂ©voit Ă©galement une taxe pour les industriels dont les activitĂ©s entraĂźnent des rejets de PFAS dans lâenvironnement.
đ Le plus grand chalutier pĂ©lagique du monde ne pourras pas ĂȘtre exploitĂ© en France. Le chalutier Annelies Ilena - surnommĂ© âNavire de lâEnferâ - est un navire-usine, capable de capturer 400 000 kilos de poisson toutes les 24 heures, avec une capacitĂ© de stockage de 7 millions de kilos. Sa taille colossale lui a dĂ©jĂ interdit lâobtention dâun permis de pĂȘche dans les eaux europĂ©ennes en raison du plafonnement de capacitĂ©. Good news : HervĂ© Berville, le secrĂ©taire dâĂtat en charge de la mer et de la biodiversitĂ©, a annoncĂ© qu'il ne permettra pas l'exploitation du Annelies Ilena par la Compagnie des pĂȘches de Saint-Malo.
đ± Investir dans la pierre la terre
Un Ă©colier sur trois (de 8 Ă 12 ans) ne sait pas identifier un poireau, une courgette ou un artichaut.
Un quart ignore que les frites sont faites Ă partir de pommes de terre.
Et mĂȘme en tant quâadultes fonçant tĂȘte baissĂ©e dans les rayons de supermarchĂ©s, nous avons tendance Ă oublier dâoĂč viennent nos produits, et surtout ceux qui y dĂ©dient leur vie.
Le décor est planté : nous sommes totalement déconnectés du monde qui nous nourrit.
FragilisĂ©, marginalisĂ©, oublié⊠Le monde de lâagriculture est pourtant incroyablement puissant.
Alors non, aujourdâhui je ne vais pas te parler des lobbies, des pesticides, dâĂ©levage intensif⊠Mais plutĂŽt de TON impact direct et concret dans la transition agroĂ©cologique.
âMoi ??â
Oui, oui, toi ! Je tâexplique.
Dâici 2030, la moitiĂ© des agriculteurs partiront Ă la retraite.
âEt alors ? Câest une profession qui se transmet en famille.â
Sauf quâaujourdâhui, nous faisons face Ă un problĂšme de renouvellement des gĂ©nĂ©rations : le mĂ©tier dâagriculteur nâattire plus parce que le systĂšme agricole ne permet plus dâen vivre sereinement.
La solution, sur le papier, on lâa : elle sâappelle la transition agroĂ©cologique.
Et ça, certains lâont compris. Une nouvelle gĂ©nĂ©ration dâexploitants souhaite s'installer en mettant en place des pratiques respectueuses de lâenvironnement. Sauf quâil leur manque les financements nĂ©cessaires.
Pssst, Hectarea, câest lĂ que vous faites votre entrĂ©e !
â Investissez dans la Terre agricole ", câest le mantra de Hectarea, le partenaire de cette Ă©dition. đ
Leur mission : reconnecter les particuliers, toi, moi, avec ces agriculteurs via une plateforme dâinvestissement.
Comment ? En nous permettant de financer leur installation.
Au lieu de laisser notre argent dormir sur un compte en banque (et peut-ĂȘtre financer des projets obscurs), Hectarea permet de donner un sens concret Ă notre Ă©pargne, en investissant dans le foncier agricole pour s'engager pour l'agriculture de demain.
Câest super simple.
CÎté particulier :
Je peux investir dĂšs 500⏠dans le projet de mon choix : 137 ares en culture Ă©co-responsable de Pivoine avec Anthony ou encore 3,2 ha de vignes Bio Terrasses du Larzac avec Konrad.Â
Je reçois des loyers stables (on appelle ça des fermages) sur mon portefeuille Hectarea.
Jâai une potentielle plus-value Ă la revente du terrain.
CÎté agriculteur
Il crée une structure qui détient la terre en question et qui permet de l'exploiter sous la forme d'un bail.
Il a la possibilité de racheter de la terre.
Il est libĂ©rĂ© dâune pression financiĂšre et peut se consacrer Ă son mĂ©tier sereinement pour dĂ©velopper son exploitation agricole.
Et paf, tout le monde est gagnant !
Enfin mieux que ça : Hectarea crĂ©Ă© un lien en direct entre des consommateurs qui deviennent aussi investisseurs soucieux de leur impact, avec des agriculteurs Ćuvrant pour la transition agroĂ©cologique.
LâidĂ©e dâun lien direct est prise au sĂ©rieux : un rĂ©seau social est mĂȘme intĂ©grĂ© sur la plateforme dâinvestissement afin de permettre aux investisseurs dâĂ©changer avec les agriculteurs.
PS : investir comporte des risques.
Toi aussi, deviens partenaire dâune prochaine Ă©dition de Nouvelle Empreinte : Ă©cris-moi ici đ
đ Le Book Club engagĂ©
Cette BD-docu - ayant reçu plusieurs rĂ©compenses - nous raconte lâhistoire de trois agriculteurs souhaitant se renouveler en pariant sur lâagriculture biologique jusquâau moment oĂč⊠un obstacle venant du monde de gĂ©ants se met sur leur passage. Bonne lecture !
Si cette newsletter tâa plu, le meilleur moyen de me soutenir est en la partageant autour de toi ! đ
Bonjour,
J'ai lu avec intĂ©rĂȘt votre newsletter (et j'ai appris des choses) mais je reste un peu mal Ă l'aise de la prĂ©sentation d'Hectarea comme si c'Ă©tait LA solution, l'unique proposition qui existait pour "reconnecter les citoyens et les agriculteurs". En effet, d'autres structure existent avec le mĂȘme type d'ambition (et je suis d'accord que la diversitĂ© est toujours intĂ©ressante), notamment Terre de Liens, qui propose d'acheter des terres agricoles via l'Ă©pargne citoyenne.
Je connais bien le milieu agricole et son fontionnement Ă©tant moi-mĂȘme agricultrice (sur une ferme Terre de Liens) et en regardant rapidement ce que propose Hectarea, je peux vous dire dĂ©jĂ que le pourcentage de rentabilitĂ© qu'ils proposent me semble louche de 1er abord: le prix du "fermage" est encadrĂ© par la loi et l'Ă©volution de l'indice du prix du fermage est en dessous de 5% par an.
Par ailleurs, Hectarea dĂ©fend une agriculture "Ă©co-responsable", je suis dĂ©solĂ©e de vous dire que cela n'existe pas vraiment, sans label reconnu, on ne connait pas exactement les pratiques menĂ©es par l'agriculteur (et c'est trĂšs diffĂ©rent d'un agriculteur Ă l'autre! Je me rappelle d'un producteur de kiwi qui se disait "agrocĂ©cologique" mais qui bourrait ses kiwis de pesticides via l'eau d'irrigation). Aujourd'hui seul le label AB permet d'ĂȘtre sĂ»r des pratiques agricoles durables (mĂȘme si le label AB est loin d'ĂȘtre parfait et largement critiquable). Donc parler d'agriculture "Ă©co-responsable" ou d'agroĂ©cologie, C'EST du greenwashing!
Voilà , quelques eclaircissements qui mériteraient plus amples explications (que je suis disposée à donner!) mais qui me laisse un goût de "j'ai plus trop confiance" dans votre newsletter du coup.
Il est aussi important d'investir dans des dĂ©bouchĂ©s. Aujourd'hui, nous ne manquons pas d'agriculteurs en Bio, mais nous manquons avant tout de consommateurs. CrĂ©er des dĂ©bouchĂ©s est essentiel. Favoriser le local, de saison et bio dans les cantines, dans les services publics, dans la restauration serait un premier pas. Nous pouvons aussi inciter les citoyens en les sensibilisant Ă une alimentation durable, en ouvrant des magasins associatifs avec des prix plus abordablesâŠ