Tour du monde : 8 pays, 8 solutions
La newsletter 0% boring. 0% greenwashing. 100% utile. 🔥
Hello 👋 Bienvenue dans l’édition #15 de Nouvelle Empreinte ! Nous sommes 3 544 ici alors 3 544 mercis !
Chaque vendredi, je t’invite dans une newsletter qui tentera de t’expliquer le pourquoi du comment d’un sujet en particulier lié au climat ou à la biodiversité. De manière simple et pas relou.
Aujourd’hui, je te propose un petit *hors-série* pour explorer des solutions pour s’adapter au changement climatique. Nous devons d’une part atténuer les conséquences du dérèglement, mais aussi nous adapter. Aux quatre coins du monde, des personnes se bougent pour mettre en place des solutions, on va voir ça ? Tour du monde dans 3, 2, 1…. c’est parti !
👉 Mes garanties : 0% boring. 0% greenwashing. 100% utile. C’est parti ?
Bonne lecture !
Au menu :
🌍 Le tour du monde des solutions d’adaptation au changement climatique
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🇵🇪 Pérou : des attrape-brouillard pour remplir des réservoirs d’eau.
Lima, la capital du Pérou, est l’une des zones les plus arides au monde, il ne pleut quasiment pas. Sans surprise, cette sécheresse s’empire avec le réchauffement climatique (on l’a pas vu venir dis donc). Une quarantaine d’attrape-brouillard ont donc été plantés en haut du mirador le plus élevé de la ville. Ce qui permet de capter l’eau qui s’écoule dans les réservoirs et ainsi redonner accès à l’eau potable à des millions de personnes.
🇻🇳 Vietnam : un barrage-écluse pour faire face à l’augmentation du niveau de la mer.
Dans la province de Ninh Binh où les rizières s’étendent à perte de vue (cf les photos de rizières qu’on voit partout sur insta), les agriculteurs sont confrontés à un phénomène désastreux pour les récoltes et la vie quotidienne : la montée du niveau de la mer, une véritable course contre la montre. Le projet de barrage-écluse vise donc à ralentir la salinisation de l’eau douce due à l’augmentation du niveau de la mer. Une infrastructure essentielle pour la résilience de la province.
« Toute ma famille travaille dans l’agriculture. Les impacts de cette installation sont très importants pour nous : en plus de faciliter la production, le barrage améliore nos conditions de vie, tout est plus simple pour la cuisine et les douches par exemple », Gia Thoai Tran, agriculteur de 64 ans.
🇰🇪 Kenya : recycler les déchets plastiques en pavés pour en faire des maisons et des rues.
Nzambi Matee, ingénieure kényane de 30 ans, quitte son emploi dans le secteur pétrolier pour se lancer dans le recyclage du plastique. Une fois déchiqueté, le plastique est mixé avec du sable pour créer des briques. “Le produit final : un pavé deux à sept fois plus solide que le ciment, mais deux fois plus léger et même 15 % moins cher”.
🇳🇱 Pays-Bas : des toits « verts » et des toits « bleus »
Rotterdam a créé le plus vaste jardin suspendu d’Europe, 7 600 m2 de toit l sur le “Peperklip”, le plus grand complexe de logements sociaux de la ville. L’objectif est d’absorber les eaux de pluie, les émissions de CO2, réduire les risques d’inondation, créer de la fraîcheur par temps de canicule et préserver la biodiversité de la zone. Rotterdam ne s’arrête pas là, sur le toit d’un autre immeuble, la ferme de DakAkker approvisionne en fruits, légumes et miel des restaurants et hôtels.
Du côté d’Amsterdam, on peut trouver des toits « bleus » qui retiennent les eaux de pluie via un système de vannes connectées pour évacuer l’eau en surplus avant les prochaines pluies, afin de mieux les absorber.
🇯🇵 Japon : le "kombu", culture d’une algue aux super pouvoirs environnementaux.
Les algues sont un aliment de base au Japon (pas que dans la soupe miso) mais le "kombu" a également montré un fort potentiel en tant que super-culture écologique. Il faut seulement quatre mois pour que le kombu puisse être récolté.
La recherche de nouvelles utilisations pour cette plante marine est en plein essor : absorption du carbone, réduction des émissions de méthane du bétail, engrais organique, réduction de la pression sur les terres agricoles (et donc création d’emplois).
“Une étude réalisée en 2021 par l’université de Californie a en effet montré que remplacer une partie de l’alimentation des vaches par un type d’algues rouges permettait de réduire leurs émissions de méthane de plus de 80 %.”
🇹🇿 Tanzanie : les agriculteurs creusent des trous pour lutter contre la sécheresse.
Cette technique se développe en Tanzanie et au Kenya, elle consiste à creuser d’énormes trous sur les terres afin d’y replanter des arbres. Ces trous vont venir capter l’eau de pluie en empêchant les sols secs de l’emporter, ce qui a permettre de faire pousser les arbres sur des sols arides.
“L’effet d’entraînement du reverdissement de l’Afrique profitera à la nature, à la biodiversité et aux populations du monde entier, et contribuera surtout à refroidir notre planète.” - ONG justdiggit
🇬🇹 Guatemala : une barrière pour stopper le plastique avant son arrivée dans les océans.
Dans la rivière Montaagua (considérée comme l’une des rivières les plus polluée del mundo), 22 000 tonnes de déchets se déversent directement dans la mer des Caraïbes, chaque année.
L’ONG The Ocean Cleanup a donc installé ce barrage de 8 mètres de haut et 50 mètres de large pour stopper ces déchets plastiques avant qu’ils n’atteignent l’océan. L’infrastructure est encore en phase de test et n’est pas parfaite, mais l’ONG étudie comment la rendre plus efficace.
🇫🇷 France (un petit frenchy pour finir) : un filtre fait à partir de cheveux pour bloquer les mégots.
Chaque jour, 11 milliards de mégots sont jetés et près de 40% arrivent les océans. Un seul mégot peut polluer jusqu'à 500 litres d'eau (j’ai clairement le poil qui se hérisse quand je vois un mégot jeté par terre).
En attendant qu’on sensibilise tous les fumeurs, Sébastien Vrac a inventé un filtre de cheveux humains (récupérés chez les coiffeurs je vous rassure) pour dépolluer les ports. Dans un premier temps, ce filtre sera installé dans les ports de Cherbourg et de Lorient puis ensuite dans les caniveaux.
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Sapiens : mon coup de coeur de ce début d’année 💚
Vous connaissiez peut-être la version livre, ici je vous parle de la version BD : éducatif, drôle, inspirant. Tout y est pour comprendre d’où nous venons, pourquoi agissons-nous de telle ou telle manière, quelle relation entretenons-nous avec la nature depuis la nuit des temps… Yuval Noah Harari nous embarque dans la fascinante histoire de l’humanité. Pour commencer à dévorer le tome 1, c’est par ici.
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A la semaine prochaine !
Marion de Nouvelle Empreinte ✨
Merci pour cette newsletter. Même si beaucoup de solutions présentés ne sont que des pansements sur une jambe de bois. Je t'invite à découvrir les SafN, il y a un outil Nature4Cities qui est très intéressant sur ce sujet. https://nbs-explorer.nature4cities-platform.eu/?hl=fr