L’écologie punitive : ça existe ?
La newsletter 0% boring. 0% greenwashing. 100% utile. 🔥
Hello 👋 Bienvenue dans l’édition #21 de Nouvelle Empreinte ! Nous sommes 4 512 ici alors 4 512 mercis !
Je t’invite dans une newsletter qui t’aide à mieux comprendre le pourquoi du comment d’un sujet en lien avec le climat et la biodiversité. Ici, on décrypte, on décortique, on se pose des questions et surtout… on y répond (et sans s’arracher les cheveux).
Attention c’est un “hot topic” du moment. L’écologie punitive existe-t-elle ? Pour y répondre, laissons nos convictions et idées reçues de côté et entrons dans le cerveau humain. 🧠
👉 Mes garanties : 0% boring. 0% greenwashing. 100% utile. C’est parti ?
Bonne lecture !
Au menu :
🌞 Les good news du moment
🧐 L’écologie punitive : ça existe ?
⏯️ J’anime un webinar, tu viens ?
Les good news du moment 🌞
🌏 Un gaz nocif pour la couche d'ozone est en déclin plus tôt que prévu. Les hydrochlorofluorocarbones absorbent le chaud pour faire du froid, on les retrouve dans les climatiseurs, réfrigérateurs ou encore les systèmes de refroidissement des voitures. Ce type de gaz fragilise la couche d'ozone et la rend moins efficace pour nous protéger des rayons UV et gaz à effet de serre. Selon une récente étude publiée dans la revue Nature Climate Change, les hydrochlorofluorocarbones ont commencé à décliner plus vite que prévu, après avoir atteint un pic en 2021.
🐶 Le 3677 : un nouveau numéro pour signaler la maltraitance animale. Depuis lundi 24 juin 2024, le 3677 permet de signaler facilement et rapidement tout acte de maltraitance envers un animal. Ainsi, la personne au bout du fil pourra orienter les personnes vers le bon interlocuteur (police, associations, pompiers, mairies, vétérinaires, etc) et permettre que le signalement ait plus de chance d’aboutir.
🚮 L'UE renforce son arsenal contre l'exportation de déchets illégaux. Chaque année, l'Europe exporte des millions de tonnes de déchets vers des pays en développement. L'Union européenne compte alors limiter les exportations de déchets et favoriser leur recyclage. Plus particulièrement, l'export de déchets plastiques hors de l'Union européenne sera interdit.
Sponsorise une prochaine édition de Nouvelle Empreinte : écris-moi ici 💌
Tu n’es pas encore abonné.e ? Inscris-toi ici pour recevoir les prochaines newsletters 📮
🧐 L’écologie punitive : ça existe ?
Avant d’y répondre, on rembobine ⏮️
C’est quoi « l’écologie » exactement ?
Écologie n.f. : science ayant pour objet l’étude des interactions des êtres vivants avec leur environnement.
À la base, il s’agit donc d’un domaine d’étude.
Aujourd’hui, l’écologie est également un sujet de société dont l’objectif est d’intégrer les enjeux environnementaux à l’organisation sociale, économique et politique afin de tendre vers une transition écologique.
Jusque-là, l’écologie a une définition claire.
Et quand on parle d’écologie punitive, on parle de quoi ?
Une transition écologique induit de procéder à des changements au sein de la société, qui passent notamment par de nouvelles normes.
Exemples :
arrêter d’importer des produits issus de la déforestation,
interdiction de louer des logements qualifiés de passoires thermiques,
rouler à 110 au lieu de 130 km/h,
fin de la vente de voitures thermiques neuves dès 2035.
Le terme “écologie punitive” reviendrait donc à dire que les mesures permettant de réduire nos émissions s’apparenteraient à une punition pour la population.
Ne s’agirait-il pas plutôt d’un sentiment de peur parce que nous ne sommes pas prêts à accepter le changement ?
Oui, le changement fait peur et on préfère le rejeter.
C’est scientifique et les psychologues l’ont démontré :
« Le cerveau n’est pas fainéant mais économe, et changer lui demande un réel effort cognitif. Étant donné que pour le cerveau un effort entraîne une baisse de sa capacité attentionnelle et donc une mise en danger, de la peur et du stress, il limite ce processus et tente de rester dans sa zone de confort qui est celle des habitudes. », explique Anne-Laure Nouvion, docteur en biologie, experte en neurosciences et consultante scientifique des comportements humains.
Revenons au mot “punition”. Depuis notre plus tendre enfance, ce mot nous fait peur, nous le percevons comme une menace et le trouvons souvent injuste.
Quel enfant n’a jamais dit “mais c’est pas juuuuuuuuste, j’ai rien fait” après avoir été puni ?
Bah ouais, moi j’ai rien fait. Je pollue pas plus qu’un autre. Alors pourquoi on me fait c**** ?!
L’écologie punitive s’inscrirait dans une manière de percevoir les règles comme des contraintes.
Et ça se comprend, nous sommes humains après tout.
Bien sûr que de ces nouvelles normes modifient notre quotidien,
bien sûr que le changement n’est ni facile ni confortable,
bien sûr qu’au début, il peut être perçu comme une contrainte.
Mais notre société fonctionne avec des règles, des droits et des devoirs. C’est ainsi qu’elle s’est construite. Les libertés que nous avons aujourd’hui ont sûrement dû être une source de souffrance et de chamboulement pour certains au moment de leur création.
Chaque époque a son lot de grands changements sociétaux où de nouvelles normes s’installent.
C’est inconfortable, c’est différent, c’est l’inconnu. Mais souvent nécessaire pour un futur plus enviable.
Retenons que l’écologie n’est pas destinée à punir.
Mais l’inaction, elle, pourrait devenir une punition pour notre futur et les générations à venir.
C’était quoi la question à la base déjà ?
Ah oui.
L’écologie punitive n’existe pas.
⏯️ J’anime un webinar, tu viens ?
La semaine dernière, je vous parlais de Hectarea, la plateforme d’investissement permettant aux particuliers d'investir dans le foncier agricole dès 500€, et ainsi soutenir l'agriculture de demain.
Une agriculture plus respectueuse de l’environnement, cela implique une meilleure gestion des écosystèmes et donc la préservation de la biodiversité (que l’agriculture actuelle fragilise de jour en jour).
Agriculture et biodiversité. Deux sujets passionnants qui doivent aujourd’hui fonctionner ensemble et non séparément.
J’ai le plaisiiiir de t’annoncer que j’animerai un webinar lundi 8 juillet à 13h pour parler de ces grands enjeux aux côtés d’Hectarea et de Goodvest, qui propose de son côté des solutions d’investissement engagées pour l’environnement.
Si cette newsletter t’a plu, le meilleur moyen de me soutenir est en la partageant autour de toi ! 😊